06/11/2009
Question orale de J. Maus relative aux problèmes de sécurité et de vandalisme rue Emile Muraille
Question
Les habitants de
Outre cela, des dégradations sont causées à des biens appartenant à
La police a-t-elle examiné cette situation ? Quelles sont les mesures envisageables ?
Si la police se révèle impuissante à régler ce problème, envisagerez-vous d’introduire un couvre-feu comme l’ont fait certains de vos collègues (ex. : Axel Sœur à Courcelles, Paul Furlan à Thuin..).
Au-delà de la répression, envisagez-vous d’engager des éducateurs de rue, par exemple, dans le cadre du plan de cohésion sociale (PCS) ? Ne créerait-on pas une vraie maison de jeunes, qui les impliqueraient dans des projets et activités, encadrés d’éducateurs ?
Enfin, envisagez-vous d’engager des gardiens de la paix (loi du 15 mai 2007) ?
Réponse
Le Bourgmestre a tout d’abord refusé de lire la réponse du chef de corps dans son entièreté en raison du timing imposé par le ROI (lien).
En synthèse, le chef de corps estime que ce n’est pas par une intervention policière pure et dure que l’on pourra résoudre des problèmes de ce type, qui ne sont pas faciles à gérer. Selon ses propres termes : « la police n’est pas Dieu le Père ».
Le plan de cohésion sociale est axé sur l’insertion sociale intergénérationnelle. Les éducateurs de rue (que le Bourgmestre qualifie de mesure « anti-jeunes ») ne sont donc pas envisagés dans ce cadre.
Le PCS, avec sa démarche axée sur l’intergénérationnel, ainsi que les sanctions administratives, ont pour but d’éviter ce genre de nuisances en améliorant le cadre de vie des Herstaliens, en faisant en sorte qu’ils se sentent bien chez eux, en rendant la Ville et son image plus attractives. A cet égard, le Bourgmestre affirme qu’un fait de vandalisme relaté en long et en large dans la presse nuit à l’image de la Ville.
Il se refuse également à toute attitude qu’il estime « excessive » par rapport aux rassemblements de nuit. Il relève qu’il n’y a pas de dégradations au hall omnisports Emile Muraille, et ce, selon lui, parce que les jeunes viennent y jouer le mercredi et se sont ainsi approprié le hall.
Les gardiens de la paix ne sont pas non plus envisagés.
A titre de réplique, j’estime tout d’abord interpellant de rendre la presse responsable de l’image catastrophique de notre commune. Ensuite, je rappelle ne jamais avoir défendu de position « anti-jeunes », étant quand même jeune moi-même ! La proposition n’a jamais visé à créer un état policier, mais au contraire, au-delà de la répression nécessaire, à créer un encadrement des jeunes autour d’un projet développé par eux, pour eux et avec eux. Se contenter de dire que « la police n’est pas Dieu le Père », à un moment, ne suffit pas : il faut prendre en considération le légitime ras-le-bol des gens qui habitent à cet endroit et y apporter une réponse concrète. Il est regrettable que la majorité soit sourde aux différentes pistes de solution avancées par le MR (couvre-feu, maison de jeunes, éducateurs de rue et gardiens de la paix). Les habitants de la Préalle apprécieront.
Lire l’article du journal La Meuse paru avant le Conseil
16:40 Écrit par Jennifer Maus dans En direct du Conseil communal | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, image, police, nuisances, educateurs de rue, roi, vandalisme, hall omnisports, depots clandestins, emile muraille, maison de jeunes, cadre de vie, reglement d ordre interieur, srl, gardiens de la paix, couvre-feu, intergenerationnel, plan de cohesion sociale, pcs, bande de jeunes, tapage nocturne, rassemblements de jeunes, rassemblements nocturnes, insertion sociale intergenerationnelle | Facebook |